Ressources pédagogiques de la filière semences
0

Revue de presse

× ×

Surveillance rapprochée sur la fusariose des épis

Source : Réussir Grandes Cultures d’avril 2020 N345 P36-37 par Christian Gloria

Parmi les pathogènes responsables de la fusariose des épis, seul le genre Fusarium entraîne la présence de mycotoxines, substances dont les teneurs sont réglementées. Deux espèces dominent en France : Fusarium graminearum et Microdochium nivale. Leurs populations sont suivies, notamment celles du premier qui synthétise des mycotoxines. La protection fongicide permet de contrôler leur développement mais l’efficacité diminue. La création variétale a permis de sélectionner des variétés moins sensibles montrant un bon comportement, voire une résistance quantitative plus durable. De telles variétés existent en nombre encore limité en blé tendre mais sont plus rares en blé dur. Une grille de risque DON (l’une des mycotoxines) a été dressée prenant en compte des conditions pédoclimatiques, les pratiques culturales et la variété cultivée.


Les règles d'inscription évoluent

Source : Perspectives Agricoles d’avril 2020 N476 P28-31 par Delphine Audigeos et Louis-Marin Bossuet

Le règlement technique d’inscription pour les variétés de blé dur a évolué en 2019 pour la partie VATE (valeur agronomique, technologique et environnementale). Désormais, la clé d’entrée qu’est la valeur technologique voit ses classes simplifiées : de 5, elles passent à 3, Elite, Qualité et Standard avec des paliers établis en fonction des exigences de la transformation, pour gommer l’ancien biais demandant moins de rendement à une variété bien notée en qualité et vice versa. Le nouveau règlement introduit un bonus accordé pour la résistance à la moucheture et la teneur en protéines, et un bonus combinatoire pour le comportement à 3 maladies foliaires à la fois. Des tableaux explicatifs, les résultats de deux nouvelles variétés et les caractéristiques des variétés disponibles en 2020 (avec les nouvelles classes) complètent l’article.


Plants de pomme de terre - L’industrie en force

Source : Agrodistribution de mars avril 2020 N309 P44 par Blandine Cailliez

Les surfaces françaises de production de pomme de terre ont à nouveau augmenté en 2020, en partie grâce aux débouchés industriels qui se développent. La production de plants en France reflète cette tendance avec six des sept variétés les plus multipliées destinées à l’industrie. Les treize nouvelles variétés inscrites en 2019 au Catalogue français sont venues étayer les solutions variétales de lutte contre le mildiou. Un autre critère de choix qui devient plus important : la longue conservation pour supporter le stockage sans démarrer la germination.


Gestion des risques - Vers des exploitations plus résilientes

Source : Perspectives Agricoles de mars 2020 N475 P39-59 par Benoît Moureaux, Jérémie Lecoeur, Gaétan Touzy, Paloma Cabeza-Orcel, Nathalie Colbach, Benjamin Dumont, Valérie Leveau, Yannick Carel et Sylvain Marsac

Pour faire face aux aléas climatiques de plus en plus fréquents ou économiques, le dossier propose aux agriculteurs des pistes : la modélisation construite à partir des données enregistrées qui permet de proposer des outils d’aide à la décisions ; la sélection de variétés avec une tolérance au stress thermique (cas du blé tendre) ; la gestion des adventices dans des systèmes de culture permettant de réduire le recours aux herbicides tout en préservant les marges et la biodiversité ; le raisonnement de la fertilisation azotée du blé tendre en visant un nombre de grains fécondés à l’hectare ; la compétitivité des exploitations décortiquée en Centre-Val de Loire ; l’étude des différentes formes d’agriculture face au changement climatique.


Un plan pour développer la culture du tournesol

Source : pleinchamp.com du 12 mars 2020 par Adèle Magnard

Dans un contexte d’incitation à produire des protéines françaises, Terres Inovia entend faire savoir aux agriculteurs que la culture du tournesol y participe via les tourteaux issus de l’extraction d’huile. Cette huile, première consommée sur les tables françaises, génère une demande soutenue en tournesol oléique encouragé par une prime. L’institut souhaite relancer la culture pour gagner 100.000 ha d’ici 2022, dans le cadre d’une approche territoriale des systèmes de culture en mettant en avant la possibilité de diversification offerte dans les nouveaux bassins de production et en optimisant la conduite dans les bassins historiques. Terres Inovia souhaiterait des partenariats avec les autres acteurs de la filière.

Lire également : Plan de filière – 100.000 ha de tournesol à produire en plus d’ici à 2022 (lafranceagricole.fr du 12 mars 2020 par Justine Papin), Terres Inovia vise 100.000 ha de tournesol en plus à l’horizon 2022 (reference-appro.com du 13 mars 2020 par José Martinez)


Un début de solution contre l'aphanomyces du pois

Source : Réussir Grandes Cultures de mars 2020 N344 P32-33 par Christian Gloria

L’aphanomyces du pois, maladie du sol, peut être mieux géré grâce à un test du potentiel infectieux du sol. Pour développer son utilisation, Terres Inovia propose un outil d’aide à la décision basé sur une grille reprenant tous les facteurs expliquant ce potentiel (type de sol, rotation, irrigation). Il calcule un niveau de risque, donne des recommandations sur la nécessité ou non du test et sur les légumineuses que l’on peut cultiver toutes n’étant pas sensibles. Depuis la fin des années 90, le groupement des sélectionneurs de protéagineux et l’Inra coopèrent dans la recherche de sources de résistance pour les introduire dans des lignées à utiliser dans des programmes de sélection. Des variétés de printemps se comportant mieux face au champignon ont ainsi été inscrites ou sont en cours d’inscription.


Du maïs en sec esquivant le stress climatique de l'été

Source : Réussir Grandes Cultures de mars 2020 N344 P34-35 par Christian Gloria

Des gammes variétales de maïs de certains semenciers sont dédiées à des variétés précoces permettant de cultiver du maïs en sec qui résiste au froid lors d’une implantation précoce, qui fleurit tôt pour éviter les stress thermique et hydrique estivaux et qui peut être récolté tôt le grain bien sec. Ces gammes offrent des solutions de remplacement d’autres espèces. Des agriculteurs témoignent de leur expérience.


Quels mélanges semer pour vos prairies ?

Source : Réussir Lait de mars 2020 N344 P18-37 par Costie Pruilh, Emeline Bignon, et Véronique Bargain

Les prairies multiespèces sont de plus en plus adoptées par les éleveurs. Pour les aider dans leur choix d’implantation, le dossier les guide pour choisir les espèces et les variétés qui répondront à leur usage, leur sol, leur durée d’exploitation et la valeur alimentaire escomptée. Il leur parle de complémentarités des espèces, d’outils d’aide à la composition des mélanges et des pistes explorées par les sélectionneurs. Il leur détaille les expérimentations mises en place par le lycée agricole du Valentin dans la Drôme et par l’unité Ferlus de l’Inrae dans la Vienne à Lusignan. Il donne la parole à des éleveurs de Vendée, Haute-Loire, Maine-et-Loire, Morbihan et Haute-Marne sur leurs pratiques.


Semis : réussir son implantation

Source : Le Betteravier Français du 3 mars 2020 N1107P11-12 par l’Institut Technique de la Betterave

Pour obtenir une levée rapide et homogène, gage d’un potentiel optimal, le semis des betteraves sucrières requiert de l’application. Il faut choisir sa date en fonction de la région et du type de variété pour éviter la montée à graine et avoir bien préparé son sol et surtout le lit de semences. Le semoir aura été entretenu pendant l’hiver et son réglage commencé pour être affiner au champ. Ce réglage doit déposer les semences à 2-2,5 cm de profondeur et aboutir à la densité de semis voulue pour atteindre la densité de population visée en prenant en compte le taux de levée moyen de la variété utilisée.


La Digistation d'Arvalis - Le numérique au service de l'expérimentation

Source : Potato Planet de janvier février 2020 N80 P50-53 par Julien Bruyère et Cyril Hannon

La station de Villers-Saint-Christophe dans l’Aisne est la principale du réseau d’Arvalis-Institut du végétal a expérimenté sur 1.200 micro-parcelles l’espèce pomme de terre. Elle participe au projet de digitalisation du réseau d’expérimentation pour récupérer des données sur smartphones ou via des capteurs comme les drones ou une arche de phénotypage, les transférer pour analyse puis diffusion (via les réseaux sociaux). Une expérimentation sur le stockage et la surveillance du départ de la germination est ainsi suivie.


1 6 7 8 10