Lexique
ADN polymorphe amplifié au hasard : technique de révélation par PCR de mutations au niveau des sites d’appariement d’amorces oligonucléotidiques.
Restauration de l’activité biologique d’une molécule dénaturée. Exemple : réappariement de deux brins d’ADN par refroidissement lent.
Reproduction des organismes comportant la production et la fusion (fécondation) de gamètes.
Reproduction à l’identique d’un génotype végétal utilisant des organes (tubercules, bulbes…) , des techniques horticoles (bouture, marcottage, greffe…) ou des procédés de culture in vitro (micro-boutures, embryogénèse…) de multiplication clonale.
L’origine de la résistance est généralement génétique et liée à la présence d’un gène de résistance. Les gènes de résistance peuvent être soit présents à l’état naturel dans certaines variétés soit introduits dans un hybride par rétrocroisement, soit présents dans d’autres espèces et introduits par transfert de gène comme dans le cas de la résistance à la pyrale du maïs qui est un papillon ravageur. Dans le cas d’une résistance, la variété se protège en réagissant contre ce qui la détruit (parasite, maladie,…). Il faut distinguer la résistance de la tolérance bien que les deux termes soient abusivement utilisés sans distinction. La tolérance est l’aptitude d’une variété à supporter le développement d’un ravageur ou d’un agent pathogène sans que les désordres occasionnés compromettent sa croissance ou sa production. La tolérance s’applique pour la verse, le froid, la sécheresse.
Lignée qui, croisée avec une lignée mâle stérile, assure le retour à la fertilité du descendant.
Organite de la cellule dans lequel a lieu la synthèse de la majorité des protéines.
Le rétrocroisement ou back-cross est une des techniques de base de l’amélioration des plantes. Elle est utilisée pour introduire un gène qui code pour un caractère intéressant, la résistance à une maladie par exemple, d’un parent dit donneur, dans le génome d’une variété existante élite de bonne valeur agronomique dite le parent récurrent. Pour cela, on réalise une série de croisements entre la lignée receveuse ou élite, et la plante donneuse du caractère. Les descendants ayant le caractère désiré sont ensuite croisés pendant plusieurs générations par la lignée élite receveuse ou récurrente. Ceci permet d’augmenter la part de la lignée élite dans le fond génétique des descendants, tout en veillant à conserver le caractère intéressant par élimination des individus n’ayant pas le caractère désiré. Après le septième rétrocroisement, la part de la lignée élite receveuse est de 97%, c’est-à-dire que la lignée obtenue est quasiment identique ou isogénique de la lignée élite receveuse, mais contenant en plus le caractère désiré.
Polymorphisme de longueur des fragments de restriction : fragments d’ADN de longueurs différentes obtenus par l’action d’enzymes de restriction et permettant de distinguer des individus. Ils résultent des variations dans la séquence de l’ADN et peuvent être détectés à l’aide de sondes radioactives et servir de marqueurs pour l’hybridation.